Jackie Mac

Vendredi 17 novembre, ma chronique dans Jazz de coeur, jazz de pique, sur France Musique sera consacrée au regretté Jackie McLean à la faveur de différentes rééditions récentes de certains de ses albums. L'invité de l'émission d'Alex Dutilh sera le saxophoniste Jean-Charles Richard.

Au programme : une version de Lover Man de 1955 ("Presenting Jackie McLean", Jubilee/Fresh Sound) et Demon's Dance (extrait de l'album éponyme, Blue Note, 1967). Jackie Mac Lives !

Comments

[Gilles]

Vincent,
je lis réguilèrement votre blog mais je n'avais jamais trouvé l'occasion d'apporter un commentaire. Votre texte sur la Maison du Jazz m'en donne l'opportunité. La fin de la Maison du Jazz ainsi que la récente fermeture de la Fontaine sont de tistes nouvelles, surtout que l'équipe qui l'animait (celles et ceux en tout cas que nous avons croisés un dimanche par mois à la halle Saint-Pierre) était tonique. La programmation de qualité (où découvrir Aki Rissanen par exemple?), les écoutes commentées, les déplacements pour des thématiques sur les festivals (Jonathan Duclos-Arkélovitch et Anne Legrand à Souillac en Jazz (excusez-moi, j'y suis bénévole)) constituent des signes qui ne trompent pas. Ces passionnés conduisaient un vrai projet avec beaucoup de convictions et, je le crois fermement, d'efficacité.
Vous demandez: que faire pour fédérer les forces vives du jazz? Mais que manquait-il à la Maison du Jazz pour poursuivre? Car, si nous faisons le bilan que la Maison du Jazz faisait venir suffisamment de monde et était relayée par plusieurs médias (notamment Libé qui a, en tout cas la dernière année, systématiquement annoncé les concerts à la halle St-Pierre), c'est bien cette question qui doit être posée.
Pourquoi y a-t-il une maison du hip-hop (et ce serait une très bonne nouvelle si vous ne laissiez entendre que les conditions dans laquelle elle débute laissent à penser que ça risque de devenir rapidement une coquille vide)? Pourquoi y a-t-il une maison du judo? Et pourquoi plus de Maison du Jazz? Sûrement parce qu'on estime qu'il n'y a pas de place pour tout le monde (subventions, subventions). Or, c'est sûr qu'une structure de ce type manque. Et donc ma dernière question: envisage-t-on d'intier quelque chose d'autre? Car j'imagine que les membres de l'ex-Maison du Jazz n'ont pas abandonné leur passion et leur souci de la faire découvrir.
Ma conclusion ne dit rien d'autre que des banalités mais je tenais à vous faire savoir que je vous lis avec intérêt et que votre blog participe, en partie, à fédérer ces forces vives du jazz.